Transfiguration

1: Comme dans la “Chambre” et l’ ”Atelier” (dont la trame de quadrilatères est reportée ici mais en anamorphose verticale), le principe de “retrait” est appliqué sur le mur du choeur de la Chapelle des Lazaristes à Tours, dont l’enduit cache une fresque de la Transfiguration. Par le procédé, celle-ci est donc partiellement mise à jour, et le motif révélé participe fortuitement au travail. Pas de ponçage ici, mais un travail au scalpel.


2: Des plaques de verre sablées sont déposées à même le sol dans les transepts, à l’emplacement d’anciens autels dont on voit l’empreinte fantôme au mur... Le sablage est une technique qui dépolit le verre par retrait de matière.

La trame de parallélogrammes du choeur est transposée sur les plaques de verre, relativement à leur format (par anamorphose), cf schéma ci-dessous.


Par l’anamorphose, les formes se soumettent à la configuration d’un espace. Elles sont littéralement contraintes à adopter les contours de cet espace (cf  les deux schémas ci-dessous). Initialement, dans la Chambre, ces formes ont été subjectivement choisies mais ensuite elles ne varient que mathématiquement.


Les trois schémas ci-dessous montrent l’évolution de la trame initiale. Dans la Chambre, elle fait partie intégrante de l’espace (elle couvre le mur entier), dans l’Atelier c’est ce format de mur qui est appliqué sur une paroi plus grande

(la trame devient donc “mobilière”), et, dans la chapelle, le mur entier de l’atelier (4,53m x 2,80m) est appliqué sur la paroi du choeur.

Fresque

Verre transept nord

Verre transept sud

1 (en haut) : “Transfiguration” : (4,53m x 2,80m) . Retrait d’une pellicule de peinture sur un mur.

2 (en bas) : “Dépôt” : 2x ( 1,9m x 1,9m). Sablages sur plaques de verre.

      chambre                                               atelier                                                            chapelle

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